Il proposait à la Cour de répondre de la manière suivante: «1) La cession de droits de diffusion cinématographique par une société de production ne relève pas du champ d'application de l'exonération transitoire prévue par l'article 28, paragraphe 3, sous b), de la sixième directive 77/388/CEE du Conseil, du 17 mai 1977, en matière d'harmonisation des législations des États membres relatives aux taxes sur le chiffre d'affaires · Système co
mmun de taxe sur la valeur ajoutée: assiette uniforme, envisagée en liaison avec le point 2 de l'annexe F de cette directive. 2) Il résulte en particulier des articles 2, point 1, 6, paragraphe 1, et 17
...[+++] de la directive 77/388 qu'une personne qui fournit des prestations taxables relatives à des droits exclusifs de diffusion cinématographique peut invoquer ces dispositions à l'encontre d'une administration fiscale nationale qui refuse de l'autoriser à effectuer une déclaration de TVA, par laquelle cette personne souhaite déduire la TVA affectant les biens et services utilisés pour produire les films en cause, de la TVA qui aurait due être incluse dans le prix facturé pour la cession de ces droits. 3) Le fait qu'un assujetti n'ajoute pas la valeur de la taxe en aval au moment du calcul du prix de cession des droits exclusifs de diffusion cinématographique ne peut pas avoir d'incidence sur le droit de cet assujetti, qui a effectué les cessions en cause, de déduire de la TVA qu'il aurait dû payer pour ces cessions, la TVA affectant les biens et les services qui lui ont été fournis aux fins de la production des films qui constituent l'objet des cessions».Er hat dem Gerichtshof vorgeschlagen, wie folgt zu antworten: „1. Die Abtretung von Aufführungsrechten f
ür Filme durch eine Produktionsgesellschaft fällt nicht in den Geltungsbereich der nach Artikel 28 Absatz 3 Buchstabe b der Sechsten Richtlinie 77/388/EWG des Rates vom 17. Mai 1977 zur Harmonisierung der Rechtsvorschriften der Mitgliedstaaten über die Umsatzsteuern · Gemeinsames Mehrwertsteuersystem: einheitliche steuerpflichtige Bemessungsgrundlage in Verbindung mit Num
mer 2 des Anhangs F dieser Richtlinie für die Übergangszeit
...[+++]vorgesehenen Befreiung von der Steuerpflicht. 2. Aus den Artikeln 2 Absatz 1, 6 Absatz 1 und 17 der Sechsten Richtlinie des Rates ergibt sich insbesondere, daß eine Person, die in bezug auf die ausschließlichen Aufführungsrechte für Filme steuerbare Leistungen erbringt, diese Bestimmungen gegenüber einer nationalen Steuerbehörde geltend machen kann, die sich weigert, ihr zu gestatten, in einer Mehrwertsteuererklärung die Mehrwertsteuer, mit der sie für Gegenstände und Dienstleistungen, die für die Produktion der fraglichen Filme verwendet wurden, belastet wurde, von der Mehrwertsteuer abzuziehen, die in den für die Abtretung dieser Rechte in Rechnung gestellten Preis hätte einbezogen werden müssen.